Hampi : Paysage de rêve au milieu des babas
Après avoir passé une dizaine de jours à Benaulim (Goa), nous voici parti pour notre dernière destination indienne : Hampi ! C’est assez dur de quitter notre petite cahutte mais il faut bien se remettre en selle.
Nous passons une courte nuit dans le bus où l’on nous rackette à l’indienne pour changer. Nous devons donner quelques roupies au chauffeur, c’est obligatoire parait-il… mais sachant que nous ne voulons pas, la raison change : c’est pour nos sacs. Ils vont vraiment toutes nous les faire ! Nous prenons sur nous et cédons cette fois ci.
Arrivé à Hampi au petit matin, nous en prenons plein les yeux ! Un décor surréaliste ! Des cocotiers des bananeraies, des rizières, d’énormes rochers entassés les uns sur les autres et des ruines constituent ce décor magnifique. Nous passons nos trois jours à nous balader et à visiter les ruines et temples.
Le dernier jour, Marion se fait bénir par l’éléphant du temple. De bon augure pour notre départ de l’Inde. Le dressage de la bête est à l’indienne : les étrangers ne sont pas bénis s’ils donnent seulement une pièce à l’éléphant ; pour les indiens ça marche sans problème mais nous, nous devons nous acquitter d’un billet pour lequel la caresse est aussi bien plus longue ; histoire de prendre la pose !
Hampi, c’est aussi la terre des baba-cools. Impossible de faire un comptage du nombre de personnes avec des dreadlocks (il parait que c’est « pire » dans certains coins de Goa)…Un genre de terre sainte comme on pourrait dire. Nous jasons un peu sur ceux qui poussent la ressemblance au mode de vie indien jusqu’à marcher pieds nus dans les rues (et toilettes: chose que même les indiens ne font pas), porter le dhoti ou le sari, fumer le shilom ou encore être adepte des massages, yoga et et autre spiritualité bizarroïde… Un peu trop perché pour nous tout ça !
Même si nous avons été quelquefois saignant dans nos articles sur l’Inde, il n’en reste pas moins un pays fabuleux avec une culture riche, diverse et des paysages grandioses et nous y retournerons sans hésiter afin d’explorer certaines régions que nous n’avons pas eu le temps de découvrir.